Résumé :  Choisissant un méchant d’une série, d’un conte, d’un film ou d’un roman, les élèves écrivent une histoire qui va nous faire changer nos idées sur le personnage choisi.

Bienfaits : Écrire en français. Exprimer sa créativité en écriture. Adopter plusieurs points de vue. Utiliser le passé composé et l’imparfait.

Matériel : Une histoire avec un méchant célèbre qui va servir comme modèle, comme le loup dans Le Petit Chaperon rouge (conte de Charles Perrault).

Avant l’activité : Faites une révision du passé composé et l’imparfait.

Déroulement : 

1. Demandez aux élèves s’ils peuvent donner quelques exemples de méchants connus qu’on voit dans la fiction. Vous pouvez également afficher une image d’un méchant pendant l’introduction.  

2. Posez ces questions : « Qu’est-ce qui fait que le personnage est méchant ? Pourquoi est-ce qu’on a des sentiments différents envers ce personnage comparativement à un autre ? Quelles sont quelques caractéristiques communes entre les méchants ? » 

3. Écrivez les réponses des élèves sur le tableau. Ajoutez quelques autres réponses possibles, comme celles-ci :  

• On connait moins sur le passé du méchant. 
• Le méchant a fait quelque chose contre la loi (tuer, blesser, voler, enlever quelqu’un, etc.). 
• Le méchant est contre un personnage (le protagoniste probablement) qu’on connait depuis le début de l’histoire. 
• Il y a toujours de la musique sinistre dans les scènes avec le méchant. 
• Le méchant est souvent fâché et habillé en noir. 

(D’autres idées sont possibles !) 

4. Prenez votre exemple d’un méchant connu et faites des liens avec quelques réponses des élèves.  

5. Ensuite, expliquez que, dans la fiction, les méchants sont souvent stéréotypés et on voit parfois juste un côté de leur personnalité. En réalité, les gens sont beaucoup plus complexes. Vous pouvez même faire la connexion avec le fait que vous êtes parfois méchant, mais gentil d’autres fois ! 

6. Demandez aux élèves ce qu’on pourrait ajouter à une histoire afin qu’on commence à aimer (ou au moins détester moins !) le méchant. Les idées pourraient inclure : 

• Montrer la famille du méchant. 
• Mettre l’histoire dans le point de vue du méchant. 
• Donner des raisons pardonnables pour ses actes. 
• Changer l’attitude et les actions du méchant (plus content, ne plus vouloir blesser quelqu’un, etc.). 
• Mettre le méchant et le protagoniste travaillant ensemble. 

7. Ensuite, les élèves choisissent un méchant connu. Cela peut être d’une série télévisée, un film, un conte (le plus facile !), un roman, etc. 

8. Les élèves écrivent un texte afin de nous faire aimer le méchant. Mais attention ! Ils ne peuvent rien changer de ce qui s’est passé dans l’histoire ; ils doivent utiliser d’autres moyens (comme mentionner ci-dessus) de faire changer notre perception du méchant. 

Le texte pourrait être la même histoire, mais avec plus d’information ajoutée (comme le point de vue du méchant) ou un antépisode (avant l’histoire) ou une suite. Les élèves utiliseront les temps du passé pour écrire leur texte.  

Après l’activité : Quelques élèves pourraient lire leur texte à voix haute, mais, avant, les autres élèves pourraient noter un chiffre qui révèle leur sympathie envers le personnage méchant (entre 1 et 10 par exemple). Après la lecture, on va voir s’ils donneraient une autre note !

Variations : Au lieu d’un texte écrit, les élèves pourraient utiliser d’autres formes d’expression, en utilisant de la technologie par exemple. Ils pourraient créer une baladodiffusion, un petit film, un blogue, une entrevue filmée (avec un « journaliste » par exemple) ou même une chanson !

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