Les verbes qui n’ont pas besoin de « pas » à la négation

En français, il y a presque toujours deux parties d’une négation : « ne » et « pas » (ou « plus », « jamais », « rien », etc.). 

Comme dans ces exemples :

  • Je ne vais jamais voyager en avion.
  • Elle ne veut pas acheter ce sac.
  • Ils ne mangent plus de gâteaux.

Mais, il y a 4 verbes qui n’ont pas besoin de prendre la deuxième partie (« pas », etc.) à la négation, surtout quand suivis par un verbe à l’infinitif.  

Découvrez les 4 verbes qui n'ont pas besoin de «pas» à la négation.

Voici les verbes :

  • Oser 
  • Cesser 
  • Pouvoir 
  • Savoir 

Donc, on peut voir des phrases comme celles-ci :

  • Ils n’osent partir maintenant à cause de la météo. 
  • Il ne cesse de parler ! 
  • Elle ne peut refuser ce cadeau. 
  • Je ne sais où trouver ton bracelet.  

Une forme soutenue…

Cependant, il faut savoir que cette utilisation est surtout à l’écrit et est plutôt soutenue. À l’oral, les gens enlèvent souvent la première partie de la négation (« ne »), donc il devient obligatoire d’ajouter la deuxième partie pour se faire bien comprendre !  

Maintenant vous savez !

Donc, maintenant, il n’y a plus de confusion quand vous voyez un de ces verbes en forme négative avec seulement « ne » !

Mais attention…

Il y a aussi en français ce qu’on appelle un « ne » explétif, ce qui n’est pas une négation. Trouvez plus d’information ici : Le « ne » explétif

La version vidéo :

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10 réponses

    • Comme j’avais dit dans l’article, la forme sans le PAS est plutôt soutenue, vue surtout dans des textes littéraires (surtout Molière !). On peut certainement inclure le PAS dans ces phrases (et on le fait la plupart du temps).

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  1. je comprends; mais quelle est la position de l’académie française sur la question? pour demander juste la version officielle du langage

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    • Voici une réponse de l’Académie française à quelqu’un qui a eu une question similaire : http://www.academie-francaise.fr/lucas-l-france
      En résumé, l’Académie dit que l’origine de cet usage vient d’un temps où le « ne » suffisait pour la négation.

      Aujourd’hui, cet usage existe encore pour certaines expressions et pour certains verbes dans un usage « soutenu », comme mentionné dans mon article.

      Donc, ce n’est pas un usage qu’on entend entre amis, mais on pourrait le voir dans un texte universitaire, par exemple.

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