Activité pédagogique : Vous êtes le thérapeute !

Résumé : Les apprenants font des jeux de rôle : le thérapeute pose des questions et le patient parle de ses problèmes (réels ou inventés) !

Objectifs : Interaction orale, les sentiments, les questions, parler avec beaucoup de détails.

Matériel :

Une liste de questions qu’un thérapeute pourrait poser pour continuer la conversation. Voici des exemples : 

  • Cette situation vous a fait sentir comment ?
  • Est-ce qu’il y a une autre façon de voir la situation ?
  • Est-ce qu’il y a une autre façon d’interpréter cela ?
  • Est-ce que vous exagérez/minimisez ce qui s’est passé ?
  • Est-ce que vous avez du contrôle sur ce qui se passe ? 
  • Êtes-vous en train de sous-estimer/surestimer votre pouvoir sur la situation ?
  • Est-ce qu’il peut avoir d’autres opinions ?
  • Peut-on apporter des nuances à ce que vous dites ?
  • Exagérez-vous les liens que vous faites ?
  • Est-ce que ce que vous dites est la réalité ? Des hypothèses ? Des pensées ? Des impressions ? Des faits ?
  • Êtes-vous en train de généraliser ?
  • Est-ce que c’est vraiment si grave que ça ?
  • Est-ce vraiment un échec ?
  • Avez-vous besoin d’être parfait ?
  • Est-ce que c’est important ce que pensent les autres ?
  • Est-ce qu’il y a des preuves/des arguments pour ou contre ce que vous dites ?
  • Est-ce que votre réaction est objective ou émotive ?
  • Est-ce que vos pensées sur ce qui se passera à l’avenir sont réalistes ? Exagérées ? Inventées ? Certaines ? 
  • Est-ce que vous minimisez le côté positif de la situation ? Est-ce que vous exagérez le côté négatif de la situation ?
  • Ce sont des certitudes ou des possibilités ?
  • Comment est-ce qu’une autre personne verrait la situation ?
  • Est-ce qu’il y a d’autres facteurs ?
  • Êtes-vous vraiment responsable de ce qui s’est passé ?
  • Est-ce que vous êtes sûr/e que ça va se passer comme ça ?
  • Êtes-vous en train d’imaginer les pensées des autres ? 
  • Est-ce que vos objectifs sont réalistes ?
  • Est-ce que vous oubliez des moments positifs ?
  • Pourquoi ?
  • Qu’est-ce que vous voulez dire par ça ?
  • Qu’est-ce que vous aimeriez faire ?

Avant l’activité :

Les apprenants créent une petite liste de problèmes personnels dont ils vont parler pendant l’activité. Ils notent beaucoup de détails (les causes, les gens impliqués, les sentiments, les situations vécues…). Les apprenants peuvent même inventer des problèmes (et inventer tous les détails !).

Voici quelques catégories de problèmes qui peuvent aider les apprenants à penser à quelque chose. 

  • Des problèmes avec d’autres personnes (des collègues, des amis, de la famille, etc.). 
  • Des choses qui causent de l’anxiété (un test, un déménagement, etc.).
  • Des situations qui causent de la colère (des obstacles, être dérangé, être blâmé, etc.). 

Et voici une liste de problèmes un peu plus précis :

  • J’ai peur de conduire.
  • Mes collègues de travail ne m’apprécient pas.
  • Je ne suis pas capable de parler en public.
  • J’ai beaucoup d’anxiété quand je suis entouré d’une foule.
  • J’ai de la difficulté à organiser ma vie. 
  • J’ai peur d’échouer.
  • Je ne suis pas capable de bien faire mon travail.
  • Je ne termine jamais ce que je commence.
  • Les gens m’énervent.
  • J’ai de la difficulté à m’adapter à de nouvelles situations.
  • Je n’aime vraiment pas quand les gens me critiquent.
  • Je suis trop compétitif.
  • J’ai de la difficulté à me faire des amis.
  • Je suis trop sensible. 
  • Je suis très jaloux.

Le déroulement :

Regroupez les apprenants en équipes de deux. Une personne joue le rôle du thérapeute et l’autre du patient. 

Donnez une liste de questions aux thérapeutes. Les thérapeutes commencent la conversation avec quelque chose de général comme : « Qu’est-ce qui vous amène ici aujourd’hui ? » ou « De quoi voulez-vous parler aujourd’hui ? ».

Les patients racontent leur problème en détail.

Les thérapeutes choisissent des questions de la liste pour continuer la conversation. Ils choisissent une question selon le contexte de ce qui a été dit par les patients. Les thérapeutes peuvent aussi penser à d’autres questions, mais ils ne devraient pas dire quelque chose qui pourrait être perçu comme du jugement ou des critiques. Ils peuvent aussi modifier les questions pour parler de quelque chose dans le passé, le présent ou le futur (selon ce dont le patient parle).

Si la conversation finit trop vite, le patient peut détailler un autre problème.

Après, les apprenants changent de rôle et continuent l’activité ! Les patients pourraient aussi changer de thérapeute pour voir s’il y a des différences d’approche.

Après l’activité :

Faites un retour sur où les conversations ont mené pour tout le monde.

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